L’histoire

La ferme

Historiquement, on trouve un premier bâtiment –situé plus près de la route RD182, sur la carte d’Etat-major de 1820. (une exploration souterraine de la « mine » menée en 2002, a confirmé la présence d’un ancien puits au niveau actuel des Grands Pins de la propriété.)

En dehors de l’exploitation agricole, d’un élevage de cochons et de lapins, la ferme avait une magnanerie pour l’élevage du vers à soie. D’où la présence de plusieurs mûriers destinés à les nourrir. (Remplacés en 2005)

Le lavoir (supprimé en 1999) situé à l'Est de la parcelle, était alimenté par une mine souterraine. L’eau sale partait ensuite pour l’irrigation des champs avant de rejoindre un petit « riau » situé au-delà des vignes Ouest.

Cette ferme a été la propriété de la famille Girard vers 1835, puis de la famille Turcan et de leurs descendants qui l'ont entièrement restaurée et modifiée au début des année 2000 en un magnifique mas provençal pour le grand plaisir de tous.

La mine

Une mine est un canal souterrain pour l’adduction en eau des habitations. Il a l’avantage de protéger l’eau de l’évaporation et des salissures apportées par le vent (mistral)

Notre mine partant de la route, alimentait deux puits surmontés de bori au droit des fermes. Le puits actuel porte sur son toit l'inscription mystérieuse de "PEPE ESPARA".

La mine existe toujours. Elle passe sous le grand figuier puis alimente le puits actuel face au logement du centre, passe sous la cuisine du logement piscine, puis sous la piscine. On peut y accéder par un escalier menant à une martelière de régulation du débit de l’ancien lavoir. La mention "1932 AE" y figure.

Cet escalier permet aujourd’hui l’accès au local technique de la piscine.

Cette mine est captée à partir d’un canal souterrain plus important circulant à env. 10m sous la RD182. L’eau provient des ruisseaux de l’Ermitage (qui alimente les lavoirs et fontaines de Cucuron) et du Vabre. Lesquels se jettent dans le Maderic à hauteur d’Ansouis.

A ce jour ce jour, on ne sait toujours pas où l’eau du canal principal termine son parcours !

Le nom du Mas

Le Perussier (Pyrus amygdaliformis) est le poirier sauvage de Provence, très résistant à la chaleur mais aussi à des températures de -12°C ou moins. C’est un porte greffe exceptionnel pour les poires de Saint Jean ou les poires Perles (Cremisinos).

Ses petits fruits entraient dans la composition d’un alcool local à base de figues. Ils servaient aussi à l’alimentation des cochons et des volailles.

Le nom du mas « Perussier » vient de l’exemplaire centenaire présent sur la propriété, lequel fait face à la cuisine d’été et surplombe le terrain de boules.

L’amanderaie

Près de 160 pieds d’amandiers ont été plantés vers 1960. Les amandes entraient dans la composition des fameux nougats de Montélimar et des calissons d’Aix-en-Provence. Il en reste aujourd’hui environ 90 pieds en cours de récupération. Ils offrent un spectacle extraordinaire lors de leur floraison au printemps. 

La rénovation des années 2000

En 1999, vos hôtes entreprennent d’importants travaux de rénovation et de réhabilitation. Le but étant de vous accueillir dans les meilleures conditions et de vous faire découvrir cette superbe région qu’est la Provence. Contactez-nous pour en savoir plus sur l’histoire du Mas du Perussier et sur nos différentes prestations.  

La faune et la flore

Les parfums et les sons du Luberon rythmeront vos séjours dans nos Maisons de Vacances ou nos Chambres d’Hôtes. Vous aurez la chance de rencontrer cigales, grillons, phasmes, mantes religieuses, couleuvres, abeilles, bonnes-nouvelles, sangliers et même des aigles du Luberon. En vous baladant dans la propriété de 1,2 ha, vous apprécierez la présence d'oliviers, d'amandiers, de lavandes, de pins et de cyprès.